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JL.Arnéodo-R.Baile-J.Barbeau-P.Belin-JP.Boeuf-J.Brunet-Debaines-P.Busselet-G.Carré-C.Chabaud-JF.Devigne-M.Dournaux-L.Francoul-Ch.Fuscielli-Ph.Gayrard-M.Laugier-B.Leccio-JPh.Mandard-R.Michel-M.Mingardon-E.Olivérès-F.Patoureaux-E.Rigal-Ph.Rivierre-
Excusés
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A.Bakalian-Mp.Dahot-S.German-W.Irle-F.Mortini-
Absents
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A.Baptista-H.Valadié-G.Vallérian
Un grand merci à vous tous d’ètre présents aussi nombreux et en particulier à nos invités qui nous font l’honneur et l’amitié de partager ces moments de plaisir :
Lisette Condomines, Laurent et Maryse Duron, Jean-Philippe et Claudine Poujol et Sarah notre petite Canadienne préférée.
- les nouvelles de Wolfgang sont encourageantes, notre
- Nos Amis Janine et Rémi Roghe sont grands-parents d’un petit Raphaël.Toutes nos félicitations aux Parents .Beaucoup de bonheur pour ce futur rotarien.
- Roger Boulot n’oublie pas ses anciens amis, il a promis de revenir nous voir.Son admission dans un club d’Aix est imminente.
- Beaucoup d’activité autour des jeunes,Samedi dernier réunion à l’orée du bois avec 10 étudiants étrangers accueillis par le 1730, sous l’autorité de Jacqueline et Claude Chabaud.Le 13/12/2008 séminaire de la jeunesse à Roquebrune/Argens.
- Jean reste en contact avec Sylvia et ne désespère pas.Nous sommes tous avec lui pour dire à Sylvia toute notre estime et notre amitié.
- Espoir en tête se met en place laborieusement.
- La venue de Manu Dibango est en gestation
Conférence de Pierre Gayrard
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A Draguignan il n’y a rien à voir ……………leitmotiv entendu à longueur de temps,si bien de la part des Dracénois que des gens de passage !
Fort heureusement ce soir,nous avons l’honneur et le privilège d’accueillir Pierre Gayrard qui,avant d’être un brillant historien et archéologue,fut un médecin pneumologue de grande notoriété,ayant par docilité filiale mais sans conviction profonde suivi le cursus de son Père
lui-même médecin pneumologue.
Ce soir grâce à ses connaissances, ses recherches et sa passion il va nous convaincre du contraire et nous présenter Draguignan sous un jour que la plupart d’entre nous ignorent.
L’histoire de notre ville est riche d’un patrimoine présent sous nos yeux, mais qu’il faut apprendre à voir ou à découvrir.
Cette richesse patrimoniale se manifeste sous forme de noms, de pierres, de lieux, de ruines etc.…
Draguignan doit son nom à Draconius composé de Draconi et Anum et non du légendaire dragon. (Cette appellation est un don de Rome).
Aux temps chrétiens, église et paroisse se situent loin de l’agglomération.
Les siècles noirs
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Tout ce qui a été écrit est perdu.
Codou a découvert une nécropole carolingienne au Flayosquet.
Au XI ième siècle, le château est implanté sur le rocher (roc) et l’habitât s’installe autour de lui. A cette époque le castrum remplace la villa (‘maison agricole).
Au XII ième siècle, naissance de l’église réformée.
Innocent II dénonce les droits seigneuriaux sur l’église et les Comtes du pays deviennent les maîtres.
Draguignan se développe en cercles concentriques.
Au XIII ième siècle, consécration comtale.C’est le siècle le plus important.
Période de Raimond Béranger.
En 1235, Draguignan devient chef-lieu de Bailli qui se compose d’un bail, un juge et un clavaire(.Le Bailli est un agent d’administration ségneurial et le clavaire le gardien du trésor.)
En 1245, règne la dynastie française d’Anjou avec Charles I et Charles 2.
Le mystère demeure autour du château et de la chapelle Saint-Michel !
Les Chevaliers dirigent la cité .Cette dernière est à son apogée.La population grouille autour de la place du marché et de la paroisse.La culture, l’élevage et l’artisanat se développent (cuir, laine).
Présence des Hospitaliers et non des templiers (hélas !). La ville s’étend sur un vaste domaine jusqu’à la commanderie (St Hermentaire d’aujourd’hui).
On retrouve :-une magnanerie
-la chapelle de St Hermentaire (communale)
-un bâtiment monastique (privé)
-des bâtiments agricoles (privés)
Apparition des remparts
-porte d’Aurenge, entre la place du marché et l’église.
-porte romaine,porte de portaiguières
Les remparts sont constitués d’une muraille crènelée parcourue par un chemin de ronde.
Ils seront démolis en 1989 et 1991.
Installation des 3 ordres mendiants : - Les Cordeliers (Franciscains) deviendra l’hôtel de ville.
- Les Prêcheurs (Dominicains) succèdent aux frères Sachets.Le couvent sera traversé plus tard par les remparts.Il n’en reste qu’une abside.
- Les Augustins (1297) qui seront également absorbés par les remparts.
L’Architecture civile : on retrouve la trace des maisons romanes dites synagogues.
Ce sont les plus belles maisons de la juiverie,
On y situe l’école judaïque.
La communauté juive assurait la médecine et la finance.
XIV ième siècle, peste, famine et guerre sévissent et dépeuplent.
La commune de Draguignan devient une petite république gérée par des syndics.
Une épidémie de peste noire décime la population, la réduisant de moitié !!
Elle doit son renouveau à la culture de l’olivier et à l’élevage intensif du mouton, à tel point qu’on parle de la « déferlante moutonnière ».
La ville devient un centre important de mégisserie, de lainiers et de tanneurs.
Le XV ième siècle. A cette période la cité assure seule sa défense.
Après les derniers Angevins (Roi René) la Provence devient française en 1486.
En 1452, après la prise de Constantinople par les Turcs, c’est la fin officielle du moyen age.
XVI ième siècle, François 1er fait de la ville un chef-lieu de sénéchaussée.
- création d’un nouvel hôpital (actuelle mairie J.Collomp)
- un couvent (l’observance)
- une chapelle (N.D du Peuple, en 1524)
- achat d’une nouvelle cloche pour le campanile de la tour en 1571
- Jean Nostredame écrit la légende de St Hermentaire
- construction de la maison de la Reine Jeanne (48 rue de Trans.).
Catholiques et protestants se déchirent.Une troisième voie est donc choisie, le parti Razat.
Ce sont des libéraux.
La ville est convoitée nécessitant la construction d’un 2ième rempart qui englobe tous les édifices religieux et encore plus tard d’un 3ième rempart.
XVII ième siècle, il correspond avec l’installation mouvementée du pouvoir absolu.
Louis XIV ordonne la destruction des remparts et apparition d’un renouveau religieux :
- les Capucins
- les Ursulines
- les Visitandines
- les Doctrinaires
- les Minimes
Constructions civiles : l’hôtel de Poitevin
L’hôtel d’Agay
La dépopulation est considérable.
Le XVIII ième siècle. Il voit la construction du palais d’été de Monseigneur du Bellay, actuel musée municipal.
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L’histoire serait encore longue mais certains signes avant coureurs incitent le conférencier
À mettre un terme à son exposé.
En guise de conclusion à cette révélation de la richesse patrimoniale Dracénoise, Pierre
Gayrard lance un appel solennel :