Réunion statutaire du 31 mars 2009

PRESENTS
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JL.Arnéodo-R.Baile-A.Baptista-.Barbeau-JP.Boeuf-J.Brunet-Debaines-G.Carré-L.Condomines-M.Dournaux-L.Duron-L.Francoul-Ch.Fuscielli-A.Giraud-M.Laugier-R.Michel-E.Olivérès-F.Patoureaux-Ph.Rivierre.

EXCUSES
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A.Bakalian-P.Belin-MP.Dahot-Ph.Gayrard-N.Girard-W.Irle-B.Leccio-M.Mingardon-F.Mortini-H.Valadié.

ABSENTS
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P.Busselet-JF.Devigne-

NOS INVITES
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Marc Duran, notre conférencier.

Nous remercions également de leur présence :
Henry Breukink et Madame
Xavier et Michèle Fouquet
Daniel et Maryse Gervais
Sarah, notre protégée.

Conférence de Marc Duran
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Connaissant le mouvement rotarien et ses ambitions, Marc Duran, Proviseur du tout nouveau Lycée « Val d’Argens » au Muy reconnaît être impressionné par notre devise « Servir » et se pose la question de savoir s’il serait capable de servir de manière désintéressée ?
Aurait-il la capacité et le cœur pour se mettre au service des autres, ceux qui souffrent et ont faim ?
Servir reste une valeur sûre à ses yeux.
Ancien professeur d’histoire et géographie,l’implantation de ce lycée dans son site considéré comme « périphérique »est considéré par son proviseur comme une marque de courage et d’audace,si l’on considère le Muy à sa juste proportion,à savoir une ville excentrée de 9000 habitants seulement.
Lors de sa nomination n’a-t-il pas fait l’objet de cette réflexion :
‘Tu vas en terre de mission’. !!!
Autour de cette création une « aura » se développait tendant à accréditer la thèse selon laquelle cet établissement serait un repère de voyous, gitans et arabes !
Pourquoi une telle diatribe ?
Certainement parce que cette localisation gênait.
En réalité aucun problème majeur n’est à signaler dans la gestion humaine de ce lycée.

L’établissement.
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Son implantation a été appuyée par quelques hommes politiques influents et le choix de son nom souhaité par l’ancien et le nouveau maire du Muy.
Cette décision pourrait jouer un rôle dans l’aménagement du territoire en général et scolaire en particulier.
Il ne faut pas avoir une vision de technopole, mais considérer que dans un tel établissement cohabitent des étudiants, de la recherche etc.…un potentiel humain.
L’internat abrite 160 élèves.

On y prépare aux trois bacs :
-bac général
-bac technologique
-bac professionnel.
Tous trois se préparent en trois ans (2ieme, première et terminale)
A la sortie toutes les professions sont représentées.

Projets
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Le chantier a fait appel à de nombreuses entreprises extérieures.
Beaucoup de travailleurs intérimaires sont intervenus.
La fin de chantier a été catastrophique.
Attractivité.
L’établissement est normal et son proviseur attentif.
Les demandes de dérogation de moins en moins nombreuses.
Pas de situation de faiblesse par rapport aux autres lycées.

Structures pédagogiques
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-Une filière générale. (Sciences, lettres, technologie)
-Une filière technologique.
-Une filière professionnelle
-Post-bac (BTS opticien lunetier en 2010)

L’Internat
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Actuellement 160 élèves y sont inscrits.
Avantages de ce statut : l’isolement incite au travail.
Le manque d’environnement social devient un atout.Les élèves s’organisent au sein du lycée pour des activités culturelles, sportives, associatives ou caritatives.
Le hall initialement baptisé « hall de l’Europe », est devenu par mes soins « hall d’exposition ».

Statistiquement un élève passe entre deux et trois heures par jour devant son ordinateur, notre mission est de leur faire admettre qu’il y a autre chose dans la vie.
Actuellement 540 élèves fréquentent cet établissement, l’an prochain ils seront 900.

Le taux de réussite.
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Généralement seul le taux brut est mentionné par les médias.
Ce taux est sans intérêt car il ne prend pas en compte les paramètres de départ ni les catégories socioprofessionnelles.
Le seul valable set le « taux attendu ».
Concernant le lycée du Val d’Argens, ce taux sera évalué après les premiers résultats du 1ier bac.
Cette année 52 enseignants a été nommés dans cet établissement, l’an prochain ils seront environ 85.

Conclusion
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Troquant un instant mon habit de secrétaire contre celui de « surveillant général », je dirais qu’une fois de plus le dicton se vérifie :
« Les absents ont toujours tort ».
Je ne leur demanderai pas de mots d’excuses ni de justificatifs d’absence.
Ils seront simplement passés à côté d’un instant privilégié,au cours duquel Marc Duran nous a livré une image inhabituelle d’un chef d’établissement moderne,ouvert au monde et essentiellement celui de l’adolescent si décrié.
Sa manière d’appréhender les problèmes liés à sa fonction relève davantage de celle d’un chef d’entreprise au discours précis, moderne, totalement dépourvu d’ostracisme et de corporatisme.
Son regard sur l’autre devrait lui interdire tout complexe de quelque nature que ce soit, même envers notre mouvement.
Je suis persuadé de sa capacité à servir, même s’il s’en défend.
Si d’aventure l’expérience rotarienne le titillait, qu’il n’hésite pas l’ombre d’une seconde, il serait le bienvenu.